mardi 5 juillet 2011

Une vidéo qui résume poétiquement cette histoire kafkaïenne en musique



UNE FEMME CONTRE LA MAIRIE DE SON VILLAGE
AU MAUVAIS ENDROIT AU MAUVAIS MOMENT...
UN ROMAN VILLAGEOIS..


A mon retour au pays, l'ancienne mairie de mon village -disons pour faire vite la "droite"- avait exigé de moi 4000 € pour une facture d'eau d'une maison que je n'avais jamais habitée, dont il s'avérera que le compteur ne marchait pas, puis coupé l'eau -c'est toujours le cas, j'ai juste un filet- et tenté d'en faire autant dans ma maison principale à la campagne, habitée. 

L'autre maison, par contre, celle de la facture d'eau, située dans le village, était vide. Pourquoi ? Vous allez rire. Parce que Mr Pialet père (du maire actuel, challenger victorieux de la "droite"), avait démoli sa bâtisse adjacente et dans la foulée, un peu la mienne, le haut mur mitoyen se décrochant dangereusement sur un parking. Je dus lui intenter un procès que je gagnai et il reconstruisit à ses frais. Ouf.

Mais voilà : mon compte a été saisi peu après... par l'équipe donc dirigée par Mr Pialet fils, pourtant élu en raison de la gestion "aléatoire" de la "droite" qu'il prétendait assainir, mon cas constituant une sorte de paradigme.  Équipe dont malgré l'affaire de ma maison démolie, j'avais été supporter.

L'ordre (ancien) venait de la "droite" battue certes, mais la "levée de la mainlevée" venait bien de la nouvelle ! Et lorsque j'allai protester auprès d'eux, je me heurtai à plusieurs adjoints agressifs qui "ignoraient" l'affaire -pourtant objet de plusieurs articles- et me jetèrent fortement -très- "cette facture sera payée un point c'est tout !" 

En désespoir de cause, éreintée par cette série*, je me suis résolue à la porter en place publique par une grève de la faim de 3 jours 2 fois de suite. Jusqu'à présent sans résultats, malgré une info de seconde main m'assurant, alors que je déambulais au vide-grenier avec mon affiche -fort appréciée- "que j'étais passée en "commission de fuites" (??) avec succès" .. sauf qu'il n'y a jamais eu de fuites chez moi ... mais bon...

*Il y eut aussi, intercalé, un épisode burlesque éreintant dont je ne puis parler car il est encore en cours de jugement, un quidam m'ayant attaquée pour des livres déposés dans un couloir mitoyen.. en RÉFÉRÉ ! et autres plaisanteries.





Anduze, état vernissage                     Etat défrichage (St Ambroix, ça use énormément.)




Voir aussi, en images, le blog hache2eau (lien)


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Et une lettre désopilante de Robin Eddi après 3 jours de grève de la faim d'Hélène et des "négociations" hard avec la mairie. Je vous la laisse savourer.

Robin Eddi à Monsieur le Maire de Saint-Ambroix,
Depuis 2007 nous contestons la facture d'eau de 4000 € du 2 rue Désiré où nous n'avons jamais habité, sans résultat. Ma femme excédée s'est finalement résolue à faire une grève de la faim devant la Mairie pour attirer l'attention sur l'injustice commise. Vous avez proposé à Michel Pernet journaliste à la Marseillaise de servir de médiateur.. Mon épouse a accepté de faire une pause dans sa grève en attendant le résultat des négociations, preuve de sa bonne volonté. Résultat ? Néant. Elle est donc décidée à la reprendre ce jour le 8 juillet 2010.

Lors de l'entrevue du lundi 28 Juin 2010, vous avez déclaré que vous n'aviez pas de preuve que c'était Mme A. la locataire qui payait l'eau. 
1/ Nous vous avons fourni son contrat de location et une attestation de sa part confirmant qu'elle payait bien l'eau, plus une facture en son nom.

Vous avez rejeté ces preuves en disant que celle-ci concernait sans doute... la rue des cigales (!) où réside son ex-compagnon M.E., ce que lui même nie par écrit. Car disiez-vous, la facture ne comportait pas la part assainissement en vigueur dans le centre ville (où se trouve la rue Désiré).

2/ Le lendemain, j'ai apporté à M Bagnol, employé au service des eaux une facture avec assainissement (214) au nom de Mme A. rue Désiré. Un point important selon ses dires qui devait aider fortement à la solution du problème. Puisque nous savons maintenant au nom de qui était le compteur et à qui les factures étaient envoyées, le problème est réglé. Non.

Car vous avez alors soulevé un nouvel argument : une fuite d'eau éventuelle se serait produite entre février 2005 et 2007. Elle aurait été très importante -une piscine olympique- et aurait difficilement pu passer inaperçue mais bon. Pour vérifier, nous nous sommes rendu avec M. Bagnol et M. Koenig, adjoint, à la maison. Le rapport établi montre clairement qu'il n'y a pas de fuites. Problème réglé? Toujours pas.

M. Bagnol a alors voulu s'assurer que le compteur respectait le règlement c'est à dire était en état de fonctionnement. Vérification pertinente car il est apparu qu'il était en panne. Depuis quand ? Nul ne sait. Enfin on a trouvé? Non. Pas encore.

Au cours de cette enquête nous avons aussi recueilli les déclarations de M. B. (releveur des compteurs) assurant que le paiement de l'eau de Mme A. (donc de la rue Désiré) était effectué par elle même ou son  compagnon, M E., confirmant ainsi les déclarations de celle-ci, de ma femme, et les factures produites.
 Question cette fois réglée ? Toujours pas.

Vous avez d'autre part reconnu que depuis le départ de Mme A., [note, elle est partie suite au danger de l'affaissement du mur mitoyen avec M Pialet votre père relié à la démolition par celui-ci de la bâtisse adjacente] en octobre 2005, la maison n'a pas été habitée.* Il est vrai que ce point, vous l'avez admis sans preuve écrite**. Le problème est donc enfin réglé ? Que nenni. 

Il reste un épais mystère certes mais dont nous n'avons pas à faire les frais: comment une maison inhabitée (et qui ne pouvait l'être étant donné que le périmètre est interdit pour cause de danger imminent) peut afficher en un mois et demi 4000€ de consommation d'eau? Bizarre, isn'it?

Juste par curiosité, quelles explications peuvent être avancées à ces aberrations?
– La gestion aléatoire de la société des eaux à cette époque que du reste vous déploriez.
– Mme A. aurait sciemment gaspillé de l'eau entre février et octobre 2005. Peu probable, elle n'est pas partie en mauvais termes avec nous.
– Le compteur a dysfonctionné, explication la plus probable.**
.. ou ?

Vous avez demandé un contrôle du compteur par un laboratoire, indépendant à nos frais, bien que dans les trois hypothèses nous soyions hors de cause. Mais au labo, on nous objecte que tout ce qui pourra être démontré, c'est que le compteur ne marche pas, et qu'en aucun cas on ne pourra savoir ce qu'il a bien pu faire avant son arrêt. Inutile donc de payer 175 € pour qu'on nous réaffirme ce que nous savons. Mais M. Bagnol a une autre idée, il propose de le faire contrôler par son fabriquant lui-même, ce qui semble spécieux, les deux casquettes étant incompatibles, outre qu'il a plus de 30 ans -50 ans aux dires de ma femme- et que son fabriquant doit manger des pissenlits par la racine depuis un certain temps..

Vous reconnaissez maintenant qu'il y a eu un problème dont nous ne sommes en rien responsables? Pas du tout : le compte d'Hélène est prélevé avec une belle régularité.

De plus, le règlement de la compagnie des eaux précise :
Article 7 L'abonné ne doit payer que la quantité réellement consommée. Dans ce cas, 0. Et qu'en cas de panne de compteur la consommation qui doit servir de référence est celle de la période antérieure similaire (article X) ceci au cas où la maison est effectivement habitée. Pour évaluer la consommation de février à octobre 2005, la période de référence doit être 2003-2005 et la facture de Mme A. de cette époque où elle vivait rue Désiré avec ses enfants est très faible puisque pour 10 mois, par exemple du 15/6/2003 au 27/4/2004, elle accuse seulement 50 m3 tout ronds, soient 74,96 €, ce qui fait 7,50 €/mois... Ceci appliqué de février à octobre 2005 (9 mois) on obtient donc 60,5 €... redite, au cas où la maison est habitée.

Ensuite, seule la location du compteur doit être prise en compte... encore qu'on puisse légitimement se poser la question du montant de l'abonnement d'un compteur de plus de 30 ans, hors service ou plutôt qui en rend dont on se passerait bien. Dans l'hypothèse bien sûr où c'est lui le responsable de cette facture de piscine olympique, ma femme certifiant sur l'honneur ne pas en posséder dans son deux pièces de la rue Désiré ni ailleurs.

Depuis octobre 2008 (date du début de la saisie du compte) jusqu'à ce jour, 2337 € ont déjà été prélevés. 1276 € restent  donc "dus" hors location du compteur.

      Veuillez agréer, Monsieur...                             Robin Eddi
 
*  Car, rappel, c'est du fait de M Léon Pialet votre père si le mur mitoyen s'est décroché et les trois sols chez Hélène se sont effondrés, celui-ci ayant démoli une maison sienne adossée à celle d'Hélène, d'où sa condamnation à reconstruire. Le cas de figure est exceptionnel, la maison -en péril- n'était -heureusement- plus habitée et ne pouvait l'être pendant la période où le compteur facturait consciencieusement les 4000 € qu'on a pompés à Hélène.

** bien que l'on puisse s'étonner d'un compteur (en quelque sorte en "multi propriété") dont la consommation a été payée, à un moment par M. Larrivé (alors âgé et récemment veuf, qui réglait ce qu'on lui demandait sans regarder), puis par M E. compagnon de la locataire (là, c'est normal)... et dont à présent on exige le "solde" (4000 €!)... à Hélène parce qu'il serait resté en son nom tout ce temps. Un gag?
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13/06/10

Hélène Larrivé  à : Mairie de St-Ambroix (30), M. D. Pialet, Maire... lettre ouverte



ABUS...  DE MALCHANCE, 
TU T'ENDORS, T'ES MORT


Comme vous le savez Mr Pialet, je subis ici depuis 4 ans -du temps de l'ancienne équipe et à présent du vôtre- quelques malchances -c'est peu dire- dont l'ensemble fait un assez joli morceau. Ça commence bas et comique. Juste pour le fun. Chronologie.


1 Le jardin de ma maison a été noyé 1 an ou 2 (je n'y étais pas)  suite à des travaux municipaux sans doute réalisés pour préserver de l'eau une vigne en contrebas... passons, ce n'est pas le pire même si des arbres en sont morts. 

2 Ma maison a été en partie démolie à la suite de travaux réalisés par Monsieur votre père (affaire réglée puisqu'il a été condamné à la reconstruire).


3 Vous avez exhumé peu après une facture d'eau de 4000 € pour cette maison précisément que je n'ai jamais habitée* et comme je refusais, coupé l'eau au lieu du "délit"... depuis devenu inhabitable.
– puis, pour faire pression, tenté de couper également ma maison principale habitée, ce qui m'a conduite à venir "occuper" la Mairie... Ceci était du temps de l'ancienne "équipe" municipale... que vous aviez durement critiquée à ce sujet... et battue.. mais après les élections donc de votre fait ça a continué en pire.


4 Le mur qui soutenait ma maison s'est donc décroché ainsi que mes TROIS sols (à un jour près, je passais à travers) du fait de M. Pialet (Léon) qui avait démoli une bâtisse sienne adjacente. Ceci a finalement été réglé en justice (par moi, grâce à M° Ralph Blindauer) après un chantier extrêmement dangereux -non fini- où des hommes jeunes ont risqué leur vie, chantier qui au départ s'est déroulé sans contrôle malgré ce qu'avait ordonné le juge. Actuellement, je ne puis toujours habiter ma maison -depuis 3 ans où je n'ai plus l'eau- mais le mur ne risque plus de tomber sur des gens c'est l'essentiel.


5 Un chemin communal desservant entre autre des terres (dont une familiale!) un panorama et un village s'est effondré sur 30 mètres sans que, malgré de multiples exhortes, vous ne réagissiez autrement que par une interdiction illégale de passer, avec panneau et barrière, ceci juste après que nous l'ayions défriché... pour vous encourager à finir le boulot, la "gauche" était passée, il fallait se retrousser les manches etc..




 Sexy, non ?

[Or la réparation vous incombe: là,  il est interdit d'interdire, sans jeu de mots. Nous payons des impôts (!) pour ça. Jusque là, on pouvait serrer les dents : vous aviez beaucoup à faire, un passif à remonter, des fonds en berne etc...]


6 Mais la goutte qui a fait déborder le vase est pour la fin : mon compte a été saisi sur votre ordre par le TP -sans que je ne sois prévenue- pour les 4000 € de la facture d'eau qui représentait pendant la campagne électorale l'exemple paradigme du laisser-aller de l'équipe précédente -dont on avait bien ri, vous de même-.


 Une telle série n'a pu se dérouler qu'en raison de la gestion aléatoire notamment du service des eaux... où on peut oublier un compteur presque 7 ans, puis sauter sur celle venue reprendre possession des lieux... l'oublier à nouveau... puis s'en ressouvenir et faire bloquer son compte etc... où on peut aussi démolir par inadvertance le mur de soutien d'une maison, faisant courir un risque vital à tous (le terrain vague dessous servant de parking) etc... 

J'engage devant la Mairie une grève de la faim afin que ceci soit connu et remédié (pour ce qui se peut) jusqu'à ce que ces questions soient réglées.

PS Auriez-vous ainsi agi envers un homme par exemple du genre à prendre son cric de manivelle pour rétablir son branchement? Je suis ici, comme femme, bouc-émissaire d'un système contre lequel on s'insurge sans oser l'affronter et je ne baisserai pas les bras -rien ne se crée rien ne se perd.-   
                                      Hélène Larrivé


Info -orale- de dernière minute : la baignade est interdite aujourd'hui vendredi 18 juin 2010. De fait, j'étais allée aux nouvelles car, nageant tous les jours, j'ai attrapé quelques... ennuis mineurs, les mêmes que celui de mes chiens qui se baigne -l'autre n'ayant rien-. Lorsque ce fut confirmé -c'est bien un staphylo- j'avais téléphoné : RAS mais le 18, lorsque je rappelle, on m'annonce après coup que la baignade est interdite.**


Notes
* Pourquoi ?
** "Le maire est chargé d’informer les usagers de la qualité des eaux de baignade ainsi que des conditions de sécurité liées à cette activité. Conformément à l’article L.2212-2 du Code général des Collectivités Territoriales, il est tenu d’afficher les résultats de manière lisible sur les sites de baignade et en mairie."
Voir le site gouvernemental  http://baignades.sante.gouv.fr/editorial/fr/controle/consultation.html


St-Ambroix serait-elle zone d'exception où tout staphylo, coliforme et autre bestiole dégueu seraient interdites de baignade et de restauration sur nos abattis? 

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* De temps en temps, mes prélèvements auto ne passant plus, on me coupe l'électricité par ex (donc le net etc...) Les futés me font des courriels pour m'avertir, les autres coupent tout bêtement. Pas grave, on s'organise mais enfin ça complique un peu la vie.






Cliquer sur l'image pour le journal au jour le jour d'une grève de la faim, expérience intéressante (mais dure, avis aux amateurs) (http://aujourlejour2.blogspot.com)
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A propos d'injustices, dramatiques en le cas, 
voir l'affaire Clôvers, défendu par M° Ralph Blindauer. 









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mardi 24 août 2010


Jean Pincemin, découvert grâce à Jean Cabane

Un été particulier... ou comment à partir d'une facture de piscine olympique pour 2 mois et dans un deux-trois pièces jamais habité on arrive à une autopsie un vivo d'un village banal, image de tant d'autres...(lien avec le journal au jour le jour formant un livre virtuel.)